Appelons un chat un chat. Ce que les clients vivent aujourd'hui dans le domaine du private banking ou du wealth management en général peut être qualifié sans crainte de chaos. Nier cela, c'est fermer les yeux sur la réalité. Et c'est encore le cas de la plupart des banques et des gestionnaires de fortune.
Demandons simplement aux clients de nous faire part de leurs impressions et de leurs expériences : Il est de plus en plus difficile d'avoir une vue d'ensemble et s'orienter dans la jungle des produits relève de l'impossible. De plus, ils sont écrasés par une guerre de formulaires permanente et les conseillers changent à une fréquence qui a depuis longtemps dépassé la mesure supportable. Ceux qui pensent que les clients ne remarquent pas que les résultats sont eux aussi loin d'être bons et qu'ils paient nettement trop cher en termes de coûts n'écoutent tout simplement pas.
Et la prochaine crise bancaire menace toujours, de sorte que les clients ne savent plus si leur fortune sera encore en sécurité demain dans leur banque. Vous remarquez que la transparence est aujourd'hui plus nécessaire que jamais. Car si changer de relation bancaire n'était pas aussi pénible et si une plus grande transparence était facilement accessible dans les offres des banques et des gestionnaires, même les efforts larmoyants du banquier privé, qui se prévaut de sa relation de longue date avec l'établissement, seraient de moins en moins efficaces.
Il est temps de démêler une fois pour toutes le chaos du private banking. Courage - c'est beaucoup plus facile que vous ne le pensez.
Dans la gestion de fortune, on distingue aujourd'hui trois modèles de service : "banque privée", "gestionnaire de fortune indépendant" et "family/wealth office". Alors que le concept de Family/Wealth Office s'est imposé au cours des dix dernières années pour les très grandes fortunes, il est devenu le modèle de référence pour les petites fortunes.
s'est imposé comme modèle pour les grandes fortunes, le modèle de la banque privée reste au premier plan pour les fortunes moyennes et petites. Selon les tendances actuelles et les taux de croissance prévus, cette situation devrait changer.
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